Le jour où les aiguilles avanceront
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Cess
AuroreC
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Le jour où les aiguilles avanceront
- Spoiler:
- Pour cet AT de décembre, je m'étais fait le pari d'écrire une partie de mon roman, "je ne sais pas écrire une romance de Noël, que je compte présenter à l'AT de Noel de collection infinity. Du coup, j'ai introduit un élément un peu fantastique. Je ne sais pas si je vais le garder. J'espère que vous aimerez
Assise sur le bow-window du salon, la tête appuyée contre la vitre, je regarde les fines gouttes de pluie tomber sur le jardin.
— Si c’est des flocons que vous attendez, n’espérez pas trop. Il pleut souvent ici, mais il neige rarement.
Je sursaute en entendant la voix de Ian. Il me tend un mug de chocolat chaud surmonté de chamallows.
Un sourire contraint sur les lèvres, j’accepte son attention.
Il s’installe en face de moi et je recroqueville mes jambes pour lui faire de la place.
— D’habitude, quand j’amène un chocolat à une fille, elle me saute au cou, essaie-t-il de plaisanter.
— Je suis désolée, j’avais la tête ailleurs. Merci.
Je porte le breuvage à mes lèvres et le déguste. La saveur sucrée envahit mes papilles et me réchauffe le cœur, sans vraiment chasser ma mélancolie.
Ian m’observe en silence quelques instants. Gênée par son regard sombre, je détourne la tête.
— C’est l’histoire du sapin qui vous rend si maussade ?
Lentement, je hoche la tête.
— La remarque de Juliette m’a plus ébranlée que je ne l’aurais cru.
Il hausse un sourcil.
— Vous n’aimez pas Noël. Même moi je suis au courant et je vous connais depuis moins de trois semaines.
Je jette un coup d’œil dans le salon et me rapproche de lui. Je fouille dans un poche et en sors une petite montre à gousset que je lui tends.
Il la récupère comme s’il s’agissait du bien le plus précieux au monde. Dans un sens, elle l’était pour moi.
— La montre est arrêtée, remarque-t-il.
J’approuve.
— Sans rentrer dans les détails, mon enfance dans un orphelinat n’a pas été rose tous les jours.
À la mention de l’orphelinat, un voile de tristesse apparaît dans le regard de l’irlandais, mais il me laisse poursuivre.
— Après avoir perdue de nombreuses amies qui ont été adoptées alors que j’étais invariablement la laisser pour compte, j’ai décidé de ne plus me lier à personne, de ne plus participer à la vie de l’établissement. Lors de chaque festivité, je restais dans mon coin, en retrait. Imaginez une enfant de six ans qui se demande pourquoi aucune maman ne veut jamais d’elle.
Je déglutis, les larmes me montant aux yeux au souvenir que j’allais conter.
— La nouvelle directrice, qui avait un peu plus de la soixantaine, m’a un jour convoquée dans son bureau.
Les yeux perdus dans le vide, les images défilent dans ma mémoire.
***
Madame Laroche assise à son fauteuil me fait signe d’entrer d’un mouvement de la tête. Cette petite femme maigre, aux cheveux gris éternellement tirés en un chignon strict et ses lunettes rondes sur le nez, m’a toujours impressionnée. Après avoir pris une profonde inspiration, je m’installe sur la chaise en bois prévue pour les enfants.
Elle croise ses mains devant elle sur son sous-main et m’observe plusieurs minutes dans un silence profond. Mal à l’aise, je gigote sur mon assise.
— Tu vois cette montre à gousset.
Sa voix douce et chaleureuse contraste avec son air revêche. Je baisse les yeux sur le bureau.
— Elle est ne marche pas.
Remarque absurde quand on y réfléchit avec un regard adulte, mais c’est la seule chose qui me vient à l’esprit.
La directrice sourit, attrape l’objet et le retourne à plusieurs reprises entre ses mains.
— Tu as raison. Elle est cassée. Tout comme toi.
Je fronce les sourcils.
Elle approche sa chaise près de moi et me murmure à l’oreille.
— Je vais te dire un secret. Cette montre est magique. Un jour, demain ou dans dix ans, elle se remettra à avancer. Ce jour-là, ta vie changera.
Elle pose la montre dans mes menottes et les referme dessus.
— Je te la confie, prends en soin. Tu peux rejoindre les autres maintenant.
Elle retourne à son bureau et consulte ses dossiers sans plus se soucier de moi. Après quelques secondes d’hésitation, je sors de l’office et me réfugie dans la chambre des filles. Assise sur mon matelas, je déplie mes doigts lentement, découvrant mon trésor. Pour le cacher des envieux, je le dissimule sous mon coussin et repars dans la salle de jeux.
Les jours défilent, tous identiques. Je cache ma montre à gousset dans une de mes poches, depuis que j’ai aperçu une enfant farfouiller du côté de mon lit. Chaque soir, au moment de me coucher, je serre fort mon doudou contre moi et fixe intensément la trotteuse comme pour la faire avancer par télépathie. Pourtant les aiguilles restent obstinément bloquées à 9h58 – du matin, du soir ? -. Déçue, je m’endors, espérant un avenir meilleur pour le lendemain.
Plusieurs mois plus tard, c’est l’euphorie parmi les orphelins, Noël approche. Au prix de quelques efforts, je me prends au jeu de la décoration du sapin. Une étoile à la main, j’entends alors un faible tic-tac provenant de la poche de mon sweat-shirt. Je retiens mon souffle et calmement me dirige vers la sortie de la cantine. Une fois en sécurité dans les toilettes, les mains tremblantes, je sors la montre à gousset. Je ne rêve pas, la trotteuse a bougé, de deux crans seulement, mais elle n’est plus à sa place habituelle. Excitée comme une puce, je pars en courant dans le bureau de madame Laroche. Trois petits coups timides sur la porte. N’ayant reçu aucune réponse, je réitère mon geste.
Étrange, pensé-je, elle est toujours dans son bureau.
Je prends mon courage à deux mains et entreouvre l’entrée. Avec horreur, je découvre la directrice allongée par terre. Prise de panique, je cours chercher une des surveillantes, madame Sinclair.
Une demi-heure plus tard, la vieille femme est amenée aux Urgences par les pompiers.
— Tu lui as sauvé la vie, m’explique madame Sinclair.
Elle me pose une main qui se veut réconfortante sur l’épaule, mais je ne l’écoute pas. Le visage baigné de larmes, je fixe l’obscurité où les gyrophares disparaissent peu à peu.
Je suis en colère contre madame Laroche de m’abandonner. Je maudis la petite trotteuse. Pourquoi a-t-elle bougé ? Pourquoi c’est ça qui doit changer dans ma vie ? Je ne veux pas perdre la seule personne gentille avec moi.
De retour dans ma chambre, je range la montre dans mon coffre où elle est restée de nombreuses années.
****
— Madame Laroche n’est jamais revenue. Elle était déjà vieille et aurait dû s’arrêter de travailler depuis des années, mais elle nous aimait trop pour nous laisser. Quant à moi, je suis restée encore douze ans là-bas, attendant ma majorité. Je n’ai plus jamais approché un sapin de noël, ni fait confiance à personne depuis ce jour.
Ian reporte son attention sur la montre qu’il tient dans le creux de sa main.
— Pourquoi l’avoir ressortie ?
Je hausse les épaules.
— Quand j’ai fait mes bagages au moment de mon départ, je l’ai retrouvée et je l’ai gardée comme un rappel des mauvaises choses de la vie.
Il pince les lèvres, l’air navré.
— Il ne faut pas dire ça. La vie est belle, il suffit de trouver ce qui vous rendra heureuse.
J’observe la pluie à l’extérieur.
— Peut-être, mais mon futur ne s’annonce pas magnifique.
Je lui tends la main pour récupérer mon trésor. Alors qu’il avance la sienne, nos doigts se frôlent et, devant nos yeux écarquillés, la trotteuse reprend son éternelle boucle. Nous restons immobiles quelques instants, les yeux rivés sur cette petite aiguille, puis sans que je n’anticipe, Ian s’approche de moi et dépose un tendre baiser sur mes lèvres. Mon pouls s’accélère, des papillons virevoltent dans mon estomac, ma main devient molle…et mon mug se renverse sur son pantalon. Surpris, il s’éloigne pour constater les dégâts. Gênée par mon attitude, je prends mes jambes à mon coup, le laissant seul, ma montre toujours dans sa main.
Re: Le jour où les aiguilles avanceront
ça serait pas plutôt dans ou contre ou au creux de ?Assise sur le bow-window du salon
répétitifje détourne la tête.
— C’est l’histoire du sapin qui vous rend si maussade ?
Lentement, je hoche la tête.
uneun poche
l'estDans un sens, elle l’était pour moi.
inutile, elle vient d'en parler, on se doute que c'est à cette mention qu'il réagitÀ la mention de l’orphelinat,
pas très oralAprès avoir perdue de nombreuses amies qui ont été adoptées alors que j’étais invariablement la laisser pour compte,
que je vais raconterJe déglutis, les larmes me montant aux yeux au souvenir que j’allais conter.
Madame Laroche, assise à son fauteuil, me fait signe d’entrerMadame Laroche assise à son fauteuil me fait signe d’entrer
je verrais bien "sur son fauteuil [et là une petite descri ou du moins un adjectif]"
ces 2 compléments ne peuvent se coordonner, ils ne sont pas de même nature ni de même fonction, aux cheveux gris éternellement tirés en un chignon strict et ses lunettes rondes sur le nez,
, aux cheveux gris éternellement tirés en un chignon strict, des lunettes rondes sur le nez,
qui parle ?— Tu vois cette montre à gousset.
On n'a pas vu la montre avant, il faut que l'une des 2 la sorte et la montre
bug— Elle est ne marche pas.
qui parle ?— Elle est ne marche pas.
C'est la fillette qui a dit "— Elle est ne marche pas." sans avoir été invitée à parler ?Remarque absurde quand on y réfléchit avec un regard adulte, mais c’est la seule chose qui me vient à l’esprit.
Ah bah sympa. C'est un monstre ou quoi ? Elle a pourtant pas l'air si méchante aprèsElle est cassée. Tout comme toi.
triple ponctuation– du matin, du soir ? -.
– du matin, du soir ?
Ajoute "à cette hure-là"Étrange, pensé-je, elle est toujours dans son bureau.
entrouvre ou entr'ouvreentreouvre
Elle pose une main qui se veut réconfortante sur mon épauleElle me pose une main qui se veut réconfortante sur l’épaule
jusqu'à ma majoritéattendant ma majorité
Personne ne fait ça. Il faudrait trouver une raison plus plausibleje l’ai gardée comme un rappel des mauvaises choses de la vie.
Alors qu'ils se vouvoient et qu'on n'a aucun élément de romanche entre eux avant ? Sur la joue, pourquoi pas...Ian s’approche de moi et dépose un tendre baiser sur mes lèvres
What ????Gênée par mon attitude, je prends mes jambes à mon coup,
À moins que ce soit une grande asociable / psychopathe, elle devrait s'excuser et sortir un mouchoir pour l'éponger.
A part la fin qui ne me semble absolument pas réaliste et m'a complètement sortie de l'histoire, j'ai beaucoup aimé cette petite histoire, le cadre, l'ambiance (même si j'aimerais bien entendre des bûches crépiter dans la cheminée, savoir si les murs sont roses ou beiges, entendre les autres convives (combien y en a t il ? qui sont ils ?) discuter au loin), la discussion et la petite histoire de la montre.
Côté thème du mois, on n'a que la montre en revanche, c'est un peu léger pour moi, mais ce n'est pas le + important !
Re: Le jour où les aiguilles avanceront
Merci @Cess, je vais regarder tes remarques et les prendre en compte.
Pour le côté plus descriptif, je vais le faire, c'est vrai que pour l'AT j'ai fais au plus direct (j'avais peur que ce soit trop long) et pour la fin, je vais modifier.
Après c'est vrai que cet extrait sorti de son contexte est un peu compliqué à appréhender :)
Pour le côté plus descriptif, je vais le faire, c'est vrai que pour l'AT j'ai fais au plus direct (j'avais peur que ce soit trop long) et pour la fin, je vais modifier.
Après c'est vrai que cet extrait sorti de son contexte est un peu compliqué à appréhender :)
Re: Le jour où les aiguilles avanceront
vers une grosse moitié je pense. Je suis un peu bloquée pour écrire cette histoire et je me disais que l'AT pourrais m'aider à écrire une partie. Mais le plan général est encore un peu flou
Re: Le jour où les aiguilles avanceront
Une poche.Je fouille dans un poche
Pb de coordination des temps.Je déglutis, les larmes me montant aux yeux au souvenir que j’allais conter.
Madame Laroche, assise à son fauteuil, me fait signe d’entrer d’un mouvement de la tête.Madame Laroche assise à son fauteuil me fait signe d’entrer d’un mouvement de la tête.
Le 'est' est de trop ?— Elle est ne marche pas.
La formulation est très abrupte, j'ai cru que cette femme était méchante alors qu'ensuite, on se rend compte que c'est tout le contraire. Peut-être le tourner autrement.Elle est cassée. Tout comme toi.
Pas fan de "dans mes menottes" pour cette tournure de phrase.Elle pose la montre dans mes menottes et les referme dessus.
Entrouvre. La répétition "entre" "entrée" n'est pas très chouette, je trouve.entreouvre l’entrée
Magnifique pour qualifier un futur me paraît bizarre. Pas grandiose ? Pas très réjouissant ?— Peut-être, mais mon futur ne s’annonce pas magnifique.
J'ai bien aimé cette lecture, ton style est fluide et je me suis laissée emporter par le récit. Le baiser malgré le vouvoiement ne m'a pas gêné, au contraire. On comprend de ce fait pourquoi elle est complètement chamboulé par ce qui arrive, car cette proximité nous semble soudaine mais on a pas le début de leur histoire donc on ne sait pas où ils en sont. Et puis surtout, avec cette montre qui redémarre, c'est magique Après, peut-être ne pas la faire déguerpir comme une sauvage Qu'elle bafouille quelque chose, un prétexte, un excuse, bref, au moins quelques mots pour que ça paraisse moins bizarre comme réaction.
Au niveau du thème, on a le doudou, la petite-fille et la montre à gousset. Ne manque plus qu'à parler d'un petit oiseau qu'elle voit dehors (vu qu'elle regarde par la fenêtre) et un convive au pull criard en laine rouge et tu auras tous les éléments
Invité- Invité
Re: Le jour où les aiguilles avanceront
Merci pour ce retour @Nimue, je vais essayer d'ajouter les petits détails pour l'AT et rendre plus cohérent pour mon roman.
Re: Le jour où les aiguilles avanceront
Je découvre ce terme. As-tu essayé de le franciser ou ça ne t'intéresse pas ?Assise sur le bow-window
Je fouille dans unE poche
Ici, la formulation me dérange.Il la récupère comme s’il s’agissait du bien le plus précieux au monde. Dans un sens, elle l’était pour moi.
j’étais invariablement la laissée-pour-compte
Le double "main" m'interpelle.
Elle croise ses mains devant elle sur son sous-main
Coquille.— Elle est ne marche pas.
Peut-être trouver un prénom, plutôt que de se contenter "d'une enfant" ? Je trouve justement que ça ne fait pas très enfantin, comme manière de penser.Je cache ma montre à gousset dans une de mes poches, depuis que j’ai aperçu une enfant farfouiller du côté de mon lit.
A titre personnel, je trouve un peu bizarre que cet évènement ait déclenché une incapacité maladive à faire confiance à autrui !Je n’ai plus jamais approché un sapin de noël, ni fait confiance à personne depuis ce jour.
Un extrait sympa dans une ambiance cosy. Un personnage intéressant, mis à part les deux passages (enfant et adulte) qui m'ont un peu fait tiquer au niveau du comportement. C'est clair que ton choix d'utiliser le cadre pré-construit de ton roman limite mon implication en tant que lecteur. Néanmoins, j'ai apprécié ma lecture. J'espère que tu te dépatouilles bien avec ton roman !
Invité- Invité
Re: Le jour où les aiguilles avanceront
bugJe fouille dans un poche
Bon sinon j'ai bien trouvé l'ambiance de Noël, le baiser semble précipité ici mais j'imagine qu'à l'intérieur du roman cela fait plus naturel !
Admin- Scribtonaute spationaute
- Messages : 7504
Re: Le jour où les aiguilles avanceront
Ton texte retranscrit bien l'ambiance de Noël et ton personnage est touchant. Sa maladresse et son traumatisme donnent envie de la suivre plus longtemps : )
Bon courage pour ton roman
Bon courage pour ton roman
gaya tameron- Scribtonaute de l'espace
- Messages : 3868
Age : 47
Localisation : Jura
Re: Le jour où les aiguilles avanceront
L'ambiance de Noël y est, l'image du mois un peu moins, mais l'idée générale quand même. C'est un peu frustrant de ne pas savoir grand-chose des personnages et d'où ils en sont dans le roman, mais c'est le jeu !
Sinon, je vois que le côté feel-good, c'est comme pour moi hein
En tout cas, ça me semble prometteur, alors gogogo !
Sinon, je vois que le côté feel-good, c'est comme pour moi hein
En tout cas, ça me semble prometteur, alors gogogo !
Invité- Invité
Re: Le jour où les aiguilles avanceront
Bonjour !
essaie-t-il de plaisanter non nécessaire
Mais pourquoi elle s'excuse ? Il vient de lui faire une réflexion de mauvais goût !!!
est en trop
Bon sinon j'ai beaucoup aimé ! Ta plume est vraiment chouette, tu mets très bien tes personnages en avant !
D’habitude, quand j’amène un chocolat à une fille, elle me saute au cou, essaie-t-il de plaisanter.
essaie-t-il de plaisanter non nécessaire
Je suis désolée, j’avais la tête ailleurs.
Mais pourquoi elle s'excuse ? Il vient de lui faire une réflexion de mauvais goût !!!
Elle est ne marche pas.
est en trop
Bon sinon j'ai beaucoup aimé ! Ta plume est vraiment chouette, tu mets très bien tes personnages en avant !
StarTracker- Scribtonaute de l'espace
- Messages : 3118
Age : 33
Localisation : Paris
Re: Le jour où les aiguilles avanceront
Après avoir perdue de nombreuses amies qui ont été adoptées alors que j’étais invariablement la laisser pour compte,
"invariablement" ne me semble pas très naturel ni oral
ça fait deux fois les yeux en peu de temps ; peut-être que la deuxième fois tu peux parler d'autre chose ? Un frisson, ses mains, son visage... pour dire plus ou moins la même émotionJe déglutis, les larmes me montant aux yeux au souvenir que j’allais conter.
— La nouvelle directrice, qui avait un peu plus de la soixantaine, m’a un jour convoquée dans son bureau.
Les yeux perdus dans le vide, les images défilent dans ma mémoire.
Soit "aux cheveux et aux lunettes" soit "ses cheveux et ses lunettes", je dirais, sinon ça fait bizarre, je trouveaux cheveux gris éternellement tirés en un chignon strict et ses lunettes rondes sur le nez
Me semble pas que la majuscule soit nécessaireaux Urgences par les pompiers
Elle est sympa cette petite histoire, on ressent bien l'ambiance. Par contre, ça manque un peu de contexte pour que la fin fasse sens. Qui est Ian par rapport à elle ? Pourquoi d'un coup ils s'embrassent alors que, finalement, ils semblent ne pas se connaître depuis longtemps. Tout ça m'a un peu sorti de ma lecture.
Mais j'imagine que dans la version longue, ça prend son sens
Re: Le jour où les aiguilles avanceront
C'est le texte de départ de ta romance de Noël? Si oui, il faut que je lise ça! J'aime beaucoup, en plein mon genre!
Invité- Invité
Re: Le jour où les aiguilles avanceront
@Laura, oui la scène est un peu en plein milieu du roman. Donc sorti de son contexte, c'est un peu compliqué à comprendre. La scène a été modifié pour le roman. Et Ian est devenu Liam . Mais c'est cette scène qui m'a donné l'idée de ma romance de Noël.
@Ali, yep, c'est bien un extrait d'un "Amour de Noëlle"
@Ali, yep, c'est bien un extrait d'un "Amour de Noëlle"
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